Time Zone

This week end I took my children to my friend Mark to see his private World War one Museum. We end up spending the entire day there…

It is so difficult to understand how you can have a passion for a war and all the macabre symbolism carried with it, but at the same time thank goodness for men like Mark to show us our past present and future. It was a strange place of memories full of simplicity, torment, kindness and horror. 

We step into a different time zone, it made sense. All these lives Mark had patiently retraced, their struggles and survival, their wounds and their death…

 

 

​We appreciated and were inspired by these booklets. The nurses would have them to pass around their patients so they can voice some of their stories, some were sad most had a great sense of humor and all were loaded with strong emotions.​
Mark Museum  (3)

My Grandfather went to the war in 1914 to 1918 at the age of 18. He was drafted and had no choice in the matter. I was at Verdun and Chemin des Dames, he got gazed but survived.

For the remaining of his life he was a pacifist and went to prison at the beginning of the second world war for his refusal to fight again.

He wrote

“Je n’aime pas la guerre, je n’aime aucune sorte de guerre. Ce n’est pas par sentimentalité. Je suis resté quarante-deux jours devant le fort de Vaux et il est difficile de m’intéresser à un cadavre désormais. Je ne sais pas si c’est une qualité ou un défaut : c’est un fait. Je déteste la guerre. Je refuse de faire la guerre pour la seule raison que la guerre est inutile. Oui, ce simple petit mot. Je n’ai pas d’imagination. Pas horrible ; non, inutile simplement. Ce qui me frappe dans la guerre, ce n’est pas son horreur : c’est son inutilité. Vous me direz que cette inutilité précisément est horrible. Oui, mais par surcroît. Il est impossible d’expliquer l’horreur de quarante-deux jours d’attaque devant Verdun à des hommes qui, nés après la bataille, sont maintenant dans la faiblesse et dans la force de la jeunesse. Y réussirait-on, qu’il y a pour ces hommes neufs une sorte d’attrait dans l’horreur en raison même de leur force physique et de leur faiblesse. Je parle de la majorité. Il y a toujours, évidemment, une minorité qui fait son compte et qu’il est inutile d’instruire. La majorité est attirée par l’horreur : elle se sent capable d’y vivre et d’y mourir comme les autres : elle n’est pas fâchée qu’on la force a en donner la preuve. Il n’y a pas d’autre vraie raison à la continuelle acceptation de ce qu’après on appelle le martyre et le sacrifice. Vous ne pouvez pas leur prouver l’horreur […] L’horreur s’efface. Et j’ajoute que malgré toute son horreur, si la guerre était utile il serait juste de l’accepter. Mais la guerre est inutile et son inutilité est évidente. L’inutilité de toutes les guerres est évidente. Qu’elles soient défensives, offensives, civiles, pour la paix, le droit pour la liberté, toutes les guerres sont inutiles. La succession des guerres dans l’histoire prouve bien qu’elles n’ont jamais conclu puisqu’il a toujours fallu recommencer les guerres.”

Because of people like Mark we can say we want to learn and we want to not repeat these horrors but I know this is just an illusion and that my grandfather was right.

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